Désireuse d’accompagner chaque personne dans la bienveillance et le respect de ses besoins, Clélia Berthod déploie ses qualités humaines d’écoute et d’authenticité.
Notre individualité amène par définition au fait que nous sommes tous différents. La différence crée la diversité et la richesse de notre monde !
L’équilibre est atteint quand chaque être est heureux de vivre en se sentant en sécurité intérieure. Cette sécurité dépend de la gestion de notre environnement. L’individu doit être capable de s’adapter en ayant accès à ses ressources afin de gérer une situation inattendue. Cette capacité d’adaptation assure une fluidité dans les apprentissages tout au long de la vie.
Cette adaptation est la Clé, mais nous pouvons tous témoigner que pour certains enfants ou adultes elle leur est difficile. Pour certains, leurs différences touchent leurs fondations neurologiques, alors le monde devient très complexe. L’environnement, le rythme de vie ou les exigences venant de l’extérieur peuvent devenir très stressantes et tout devient effort…
Selon la situation de chacun, l’éducation ou intégration neurosensorielle et motrice des réflexes, le massage QST ou/et un accompagnement sensoriel des apprentissages avec la pédagogie Montessori vont être un soutien efficace pour dépasser ses difficultés.
Quelles sont ces différences devant lesquelles, nous parents, nous trouvons complètement désemparés ?
Un trouble d’apprentissage est défini comme un un trouble spécifique et isolé dont les causes relèvent d’un dysfonctionnement cognitif à minima ou d’un retard dans l’organisation cognitive de la pensée.
Les troubles des Apprentissages sont :
-La Dysgraphie concerne les enfants qui ne parviennent pas à organiser et coordonner leur écriture (lettres mal formées, de hauteur inégale, espace entre les mots non respectés) ce qui la rend incompréhensible. 10% des enfants sont touchés par ce trouble.
-La Dyspraxie est un trouble du mouvement qui empêche totalement ou partiellement l’enfant de planifier et d’exécuter ses gestes: par conséquence, leur automatisation est très difficile à acquérir. 3 à 6% des enfants seraient concernés par ce trouble.
-La Dyslexie est un trouble durable et persistant de l’acquisition du langage écrit. L’enfant rencontre des difficultés dans l’automatisation des mécanismes indispensables pour la maîtrise la lecture, écriture et orthographe. Lors de ses lectures, l’enfant étant en permanence dans l’effort de décodage, il en résulte souvent une perte de compréhension. La dyslexie touche 8 à 10% des enfants d’intelligence normale et n’ayant pas de troubles sensoriels ni psychologiques.
-La Dysorthographie accompagne la dyslexie et se caractérise par la difficulté à assimiler le code orthographique et à appliquer les règles de grammaire.
-La Dysphasie est un trouble neurodéveloppemental du langage oral. Elle entraîne un déficit du développement de la parole ainsi que de sa compréhension. Malgré la persistance de ce trouble l’enfant ou l’adulte peut évoluer grâce à un accompagnement personnalisé.
-La Dyscalculie est une altération de la capacité à comprendre et à utiliser les nombres en affectant les aspects procéduraux et conceptuels du calcul, du comptage et de la mémorisation des faits numériques.
–Le Trouble de Déficit d’Attention avec ou pas Hyperactivité (TDA/H)
40% des enfants DYS présentent plusieurs troubles des apprentissages.
Accompagner ces enfants:
Un accompagnement neurosensoriel et moteur en intégration des réflexes est aussi à envisager en complément de celui de l’orthophoniste afin de stimuler et/ou de créer les connexions neuronales du cerveau sur lesquelles s’appuient toutes les compétences motrice, émotionnelles et cognitives de tout un chacun.
Ces sont des troubles neurologiques cognitifs affectant les capacités de communication ou la socialisation de l’individu.
La triade des Manifestés :
– Troubles de la communication verbale et non verbale
– Troubles des interactions sociales
– Comportements répétitifs, stéréotypie gestuelle, centre d’intérêts restreints, tics…
La sévérité des symptômes est variable d’un individu à l’autre et elle a tendance, même sans suivi, à s’atténuer avec l’âge mais de manière très modeste. (A l’exception de syndrome de Rett et des troubles désintégratifs de l’enfance)
Selon le DSM-IV et le CIM-10* nous retrouvons dans la classification des TED :
*DSM-IV : Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, Classification Américaine.
CIM-10 : Classification Internationale des Maladies 10ème version, de l’OMS.
Le terme d’hypersensibilité nous fait penser à un émotionnel à fleur de peau. Une personne se défini ou est qualifiée d’hypersensible quand elle manifeste ces comportements qui indiquent l’intensité du vécu émotionnel : repli sur soi, larme à l’œil facile…
Ce n’est que la face visible car la plupart des hypersensibles émotionnels ont des perceptions sensorielles différentes et plus fortes et l’on parle alors d’hypersensibilité sensorielles.
L’hypersensibilité aux bruits se repère assez facilement chez l’enfant car il peut porter ses mains aux oreilles. Par contre l’hypersensibilité aux odeurs, aux goûts, aux textures et aux intensités lumineuses passent parfois inaperçues et se cachent sous l’hypersensibilité émotionnelle.
Ces hypersensibilités peuvent être classifiées comme troubles sensoriels si la personne ne s’adapte pas à son environnement.
Prendre conscience de sa «carte de perceptions sensorielles » est une première démarche pour atteindre un équilibre intérieur et pouvoir s’adapter au monde extérieur.
L’hypersensibilité peut ainsi devenir une force en terme d’intelligence relationnelle pour construire une qualité d’être et avoir accès à ses ressources dans le devenir.
Accompagnement:
Un travail corporel en intégration neuro-sensori-motrice des réflexes est préconisé pour réguler le système nerveux et sa perception sensorielle des événements extérieurs.
Si l’hypersensibilité est au stade de troubles sensoriels, il est recommandé de pratiquer le massage QST pour réguler les perceptions sensorielles.
Les enfants à Haut Potentiel ne sont pas plus intelligents que les autres, mais fonctionnent avec un mode de pensée, une structure de raisonnement différente. L’intelligence de l’enfant HP est atypique.
C’est cette particularité qui rend souvent difficile son adaptation scolaire, mais aussi son adaptation sociale. C’est aussi grandir avec une hypersensibilité, une affectivité envahissante, qui marquent la personnalité.
Si cette particularité n’est pas décelée à temps et comprise, différents problèmes peuvent survenir : dépression, échec scolaire, mal être, troubles alimentaires… Il est donc essentiel d’aider ces enfants à s’adapter à un système qui ne fonctionne pas comme eux.
Accompagnement:
Les techniques d’intégration des réflexes permettent à ces enfants de maturer leur système limbique afin d’être moins emportés par leurs émotions. Un travail sur les réflexes d’enracinement, de stabilité et de gravité va leur permettre de « s’assoir en eux » pour prendre du recul face à leur haute activité cognitive.
L’anxiété signe un état de tension interne, de malaise, d’attente inquiète d’un danger qui menace notre équilibre et pour lequel nous pensons ne pas avoir les moyens de réagir.
L’anxiété peut avoir une cause réelle (l’approche d’un examen par exemple) ou inconnue, et elle peut devenir envahissante. L’enfant présentant un trouble anxieux souffre d’un niveau d’anxiété qui entrave son équilibre psychologique ce qui va bloquer son système cognitif.
Notamment, l’anxiété sature ses possibilités de mémorisation ou/et de restitution de ses connaissances et fragilise ses ressources attentionnelles en créant des problèmes de concentration.
Pour apaiser cette anxiété, l’enfant va développer des stratégies plus ou moins adaptées à son évolution (évitement-fuite des situations anxiogènes, comportements addictifs, opposition-provocation…).
Accompagnement:
Un accompagnement en intégration des réflexes sera bénéfique à ces personnes, pour baisser leurs hormones de stress, calmer le système nerveux, retrouver une flexibilité et une adaptabilité face aux situations stressantes.
Le Docteur Langdon Down à attribué le terme de Mongoliens aux personnes ayant les caractéristiques communes suivantes: un petit nez et aplati, des mains courtes, faible tonicité musculaire, stature trapue et corpulente, des yeux bridés comme les orientaux, ainsi que des retards dans le développement physique et intellectuel.
En 1959, le Docteur Jérôme Lejeune découvrit que ces personnes avaient dans leurs cellules un surplus de matière génétique : un chromosome de plus. Chacune de leur cellule contient donc 47 chromosomes au lieu de 46. Et c’est le chromosome 21 qui se retrouve avec un compagnon chromosome de plus, provenant soit du spermatozoïde, soit de l’ovule.
Cette découverte génétique expliqua donc les retards de croissance et les marques dominantes physiques observées chez ces personnes. De nos jours nous parlons de personnes porteuses de Trisomie 21 ou atteintes du Syndrome de Down.
Le Syndrome de Down n’est donc pas une maladie mais bien un état.
Caractéristiques :
Ce sont des personnes qui dans leur prime enfance, subissent les conséquences de ce chromosome supplémentaire :
Accompagnement:
La prise en charge QST chez l’enfant Trisomique permet de combler le manque d’énergie et limiter les troubles du comportement lié à son état. Ainsi votre enfant aura de meilleures ressources pour se développer et réduire au minimum tout retard dans ses apprentissages.
Tous les apprentissages acquis en tendre enfance (les jalons d’autorégulation) vont lui permettre de mieux gérer ses frustrations, votre vie familiale n’en sera que plus sereine.
Etat de Stress Post Traumatique
Selon la CIM-10 : l’Etat de Stress Post Traumatique est dû à « une situation ou à un événement stressant (de courte ou de longue durée) exceptionnellement menaçant ou catastrophique qui provoquerait des symptômes évidents de détresse chez la plupart des individus » . Cette situation entraîne « une réponse différée ou prolongée » dont la conséquence est dans 15 à 35 % des cas selon la nature de l’événement traumatique et le vécu subjectif du sujet.
L’ESPT qui peut s’accompagner de divers troubles comorbides qui sont parfois la seule manifestation clinique dont se plaint le patient qui ne fait pas le lien avec l’événement traumatique causal.
L’individu enclenche des réponses réflexes de survie, qui vont conditionner la perception de son intériorité, de son environnement ainsi que de ses rapports avec les autres. Une grande détresse et souffrance est présente entraînant une dévalorisation de soi.
Accompagnement:
Des protocoles spécifiques en intégration neurosensorielle et motrice des réflexes archaïques permettent au système nerveux de retrouver ses bases de fonctionnement normal. Ces protocoles permettent de ramener l’enfant ou l’adulte dans son corps et dans le « ici et maintenant », il reprend petit à petit possession de sa vie.